mercredi 31 mai 2017

English Court (2)

Converse parallels in zodiaco (II)


Édouard Ier (17 ou )

Il y a une incertitude sur la date de naissance d'Edward I. Toutefois, les historiens semblent s'accorder à retenir le 17 juin.

'Edward was born at Westminster on the night of 17 June 1239, eldest child of Henry III and his young queen, Eleanor of Provence.' [Edward I, Michael Prestwich, University of California Press, 1988, p. 4]

Martin Harvey had quoted several Latin mms and historic records for June 18 OS, "late at night," given in AJ Summer 1972. (Penfield Collection gives June 17 OS "very late at night," rectified to 11:17 PM LMT "according to most sources, including a biography by Prestwick." Britannica gives June 17.) [Astro-databank]

J'ai retenu dans cette étude la date du 17 juin 1239 (soit 24 juin 1239 greg.) à 23h20.

 

  •  Saturne à l'IC
    Altair au MC (domitude Campanus 264°35')
    Lune au MC et Mars au DS
 La carte des domitudes permet de mieux situer in mundo le thème :

On remarque l'opposition Mars-Jupiter, nullement évidente in zodiaco, ainsi que la proximité de Mars au DS.

'He [...] was seriously ill in 1246 when the royal family was at Beaulieu for the consecration of the new abbey church. Queen Eleanor, who seems to have been devoted to her son, insisted on remaining in the abbey for some three weeks until he recovered, contrary to the monastic rules. He was again ill in the next year, when the king asked all the religious houses near London to pray for his recovery. Another illness, this time in 1251, is attested by a licence for Bartholomew Pecche and Eble des Montz to take kids in Windsor Forest in 1251, for the prince to eat during convalescence.' [Edward I, Michael Prestwich, University of California Press, 1988, p. 6]

A) - les directions in mundo


En 1249 et 1251, on trouve trois directions in mundo qui mettent en jeu Saturne et le Soleil : d'abord une conjonction Soleil-Saturne, puis un // Saturne - Soleil et enfin un // Soleil à Saturne. Il est intéressant de noter ce petit « ballet » parce qu'on va retrouver les même éléments, à peu près, à l'époque du décès mais sur l'axe AS-DS, alors que là nous les observons sur l'axe MC-IC.

En 1254, on retient son mariage, décidé par son père, avec Eleanor de Provence : D Lu conj. MC (1255). En 1256, on relève une direction-miroir (Lu # Sa et Sa # Lu) qui ne semble pas avoir coïncidé avec des événements liés à une maladie. Tout au plus, on note que sa conduite est en opposition avec celle de son père et qu'il tourne (1259) à l'insubordination. En 1264, lors de la seconde guerre des barons, Edward est fait prisonnier et remis à Simon de Montfort ; il sera libéré en 1265 : D Ve // Sa.

On relève deux rapt-parallels qui encadrent cette période ; d'une part Rp Sa | Ju (1263 ou : les premières ambitions) et Sa | Ma (1266 ou : la croisade).

En juin 1272, Edward est victime d'une tentative d'assassinat (blessure au bras, reste affaibli plusieurs mois). On relève une direction à cette époque qui paraît congruente mais qui est échue en 1274 (Ma conj Ve). Plusieurs événements se focalisent d'ailleurs : son père, Henri III, meurt. Ce n'est que le 2 août 1274 qu'il est sacré roi : D So // Ve et Rp Lu | Ma.

Conquête du Gwynedd est achevée en juin 1283 : D Ju opp So et D Sa // Ma.

Maladie en 1306 et décès en 1307 :

On relève deux rapt-parallels, Rp Sa | So et Rp Sa | Lu, compte tenu de l'opposition accidentelle entre Soleil et Lune. Ces Rp encadrent l'axe As-Ds et sont miroirs de ceux que l'on trouvait réalisés lors de la prime enfance dans l'axe MC-IC.

B)- directions zodiacales


Je ne tiendrai compte ici que des directions encadrant le décès :


Deux arcs convers encadrent 1307 : C So conj # Sa (1308) et C Sa # So (1305). Je remarque que, bien souvent en matière de direction zodiacale, nous trouvons des aspects de # du soleil ; qu'en revanche les directions mondiales semblent impliquer plutôt la Lune ou Vénus. Cela, bien sûr, restant à confirmer sur un grand nombre de cas... Il reste à discuter le rôle d'Altaïr qui, rappelons-le, est in mundo, en # de déclinaison avec Saturne (à 2° près) ; cela peut-il modifier la nature de Saturne ? Ou bien faut-il considérer que la position de Saturne dans l'axe MC-IC en fait surtout un « acteur » fort du destin social ? Et que son passage sur l'axe As-Ds en modifie la nature ? Ce sont là, assurément, de grands mystères...

C)- calcul de C So conj # Sa (in zodiaco)

1) - relevé des paramètres indispensables :

    longitude de # Saturne : 249°21'26" ;
    latitude géographique (latgeo) ( Londres) : 51°30'N
    écliptique en 1239 : 23°32'19"
    longitude du Soleil : 121°17'40"
    TS natal : 19 h 29 min 16 s (soit 292°19'03")

2)- calculs relatifs au point fixe : ( # Saturne )

    AR f = 249,357°
    dec f = -21,920°
    h = (TS-AR f) = 44,652°
    domitude Campanus = 190,298°
    pm =  270°-190,298° = 79,702° (pour maison diurne 270°, pour maison nocturne 90° de domitude ; pm doit être toujours < 90°)
    pôle du cercle de position de ce point : sin p = sin latgeo x sin pm => p = 50,370°
    angle A (angle du méridien supérieur correspondant à l'horizon de pôle p, avec le méridien supérieur natal)
    cos A = tan p/tan latgeo => A = 16,276° (toujours < 90°)
    point fixe en maison VII (# Saturne)

3)- calculs relatifs au point mobile : ( Soleil )

    AR m = 123,541°
    dec m = 19,931°
    angle B (semi-arc diurne du point mobile correspondant à un horizon de pôle p, qui est le cercle de position du point fixe ; B est un semi-arc fixe dans tous les cas)
    cos B = - tan p x tan dec m => B = 115,966° (> 90° si signe p = signe dec m ; < 90° si signes #)

4)- calcul de l'arc de direction :

La domitude du point fixe étant en secteur occidental diurne (i.e. maisons VII, VIII, IX) en l'occurrence # Saturne (maison VII), on a :

D = B - A - (TS - AR m) => D = 69,087° (le logiciel Morinus donne 68,983° d'arc).

5)- conversion en années de vie : (on prend la clef du pas solaire en AR qui semble donner les meilleurs résultats)

L'arc de conversion en AR pour So = 121° est k = 0.993, soit : D x k = 68,624, année 1307,624.

D)- Calcul de C Sa conj # So (in zodiaco)


Par le même calcul, on parvient à D = 66,123°, soit année 1304,68. (Morinus donne 66,026° d'arc).

mardi 30 mai 2017

English court (I)

Converse parallels in zodiaco (I)


Comme nous l'avons vu dans les autres pages, il est facile en consultant sur graphique le thème in mundo, de déterminer à vue les arcs de direction. Tel n'est pas le cas des directions converses in zodiaco, dont l'importance n'est pas à négliger. Dans cette page, j'examine des horoscopes tirés de manuscrits anglais. La source de cette étude : Courting Disaster, astrology at the English court and university in the later middle ages, Hilary M. Carey, Palgrave Macmillan, 1992.

1. Édouard II d'Angleterre (25 avril 1284, château de Caernarfon, Principauté de Galles – 21 septembre 1327)


ÉDOUARD II, fils d’Édouard Ier et d’Eléonore de Castille, né à Caernarvon, le 25 avril 1284, mort le 27 septembre 1327. Il monta sur le trône en 1307. D’un caractère doux et irrésolu, il était peu propre à continuer l’œuvre d’un conquérant et à tenir la promesse faite à son père qui avait encore exigé de lui un serment : c'était de ne point rappeler de l’exil un favori vicieux, dont le commerce avait laissé chez lui une irréparable corruption. Il ne tint pas cette dernière promesse plus religieusement que la première. Le favori, rappelé, fut créé comte de Cornwall, marié à la nièce du roi, et, au scandale de tout le royaume, institué régent pendant qu’Édouard allait en France épouser la princesse Isabelle, à laquelle il avait été fiancé par son père. Enfin, le mécontentement public éclata, et le comte de Lancastre, cousin d’Édouard, à la tête d’une ligue formidable, le força de prononcer l’exil de l’odieux étranger. Mais son éloignement fut loin d’être une disgrâce : son royal ami le fit lieutenant d’Irlande, l’accompagna jusqu’à la frontière, où il mêla à ses adieux d’abondantes larmes et d’innombrables dons. La séparation fut de peu de durée : le rappel de Gaveston, que le pape, à la prière d’Édouard, releva du serment qu'il avait fait de s’éloigner pour toujours, fut le signal d’un nouvel orage. Le parlement se saisit de l’autorité, et força le prince à sanctionner ses actes (1310). Thomas, comte de Lancastre, secondé par le vœu public, poursuivit Édouard, réfugié dans York avec son pernicieux ami, s’empara du dernier, et lui fit trancher la tête. Le malheur étant sans remède, Édouard jugea qu’une plus longue résistance eut été sans objet ; son cœur pusillanime oubliait ses amitiés comme son cœur pusillanime oubliait ses amitiés comme, ses haines. Il se laissa ramener aisément par quelques démonstrations de repentir. Pour faire diversion à ses regrets, il reporta son attention sur l'Écosse, et se mit à la tête de 100,000 hommes; mais l’instant était mal choisi : On avait donné à ce royaume le temps de se relever; il était alors dans toute l’énergie de sa nationalité reconquise et dans l’enivrement d’un règne glorieux. Robert Bruce n’eut qu’à paraître pour mettre en fuite un adversaire tel qu’Édouard II, qui, ayant essuyé une défaite complète à Bannockburn (25 juin 1314), revint sur ses pas pour y congédier son année. Bientôt il fit choix d’un nouveau favori. Une seconde ligue se forma; Thomas de Lancastre reparut à sa tète, mais il fut battu, et périt sur l’échafaud (1322). Édouard voulut se mesurer de nouveau avec le héros de l’Écosse : il perdit une nouvelle bataille, et se sauva à grande peine, poursuivi jusque sous les murs d’York. Le mécontentement public était à son comble; la reine de son côté avait son favori, qu’on exila. Une contestation survenue relativement à l’hommage du duché de Guyenne fournit à Isabelle l’occasion de passer en France sous prétexte de négocier un arrangement avec son frère, Charles le Bel. Elle profita de son séjour pour tramer un complot contre son mari. Mollement soutenue par son frère, elle s’adressa au comte  de Hainaut, et fit appel au dévouement de tout brave chevalier qui voudrait tirer l’épée pour la cause d’une jeune reine outragée et courir l'aventure à ses côtés. Les champions ne lui firent point défaut. L’expédition chevaleresque s’embarqua le 22 septembre 1326, et prit terre dans le comté de Suffolk ; son succès fut rapide. Le roi prit la fuite, et son favori Spencer, tombé aux mains de ses ennemis, fut attaché à une potence de cinquante pieds. Édouard, poursuivi et découvert dans les montagnes de Galles, fut ramené à Monmouth ; le parlement prononça sa déchéance. Sommé de remettre aux mains de ses commissaires le sceptre et la couronne, il entendit l’acte de dégradation ainsi conçu :

« Moi, Guillaume Trussel, procureur du parlement et de toute la nation anglaise, je vous déclare en leur nom et leur autorité que je révoque et rétracte l’hommage que je vous ai fait; dès ce moment, je vous prive de la puissance royale, et proteste que je ne vous obéirai plus comme à mon roi. »

Quelques mois après, Édouard finit sa vie dans un odieux supplice : deux sicaires, Gournay et Maltravers, pénétrant dans la chambre du roi pendant qu’il était livré au sommeil, lui plongèrent un fer rouge dans les intestins. On rapporte qu’ayant consulté l’évêque d’Hereford avant de commettre le meurtre, les assassins avaient reçu du prélat cette réponse ambiguë : Eduardum regem nolite timere, bonum est. Son règne, plein de désordres et de défaites, n’offre rien d'utile et de grand. [Hume, Hist. of Engl. — Lingard, hist. of Engl.]
[Nouvelle Biographie universelle, etc. , dir Hoefer, tome XV, 1856]



Il semble bien que le supplice infligé à Edward II ne soit qu'une légende [cf. par exemple http://culture-et-debats.over-blog.com/article-comment-est-mort-edouard-ii-59038765.html].

Sur la géniture d'Edward II, l'ouvrage de référence est Horoscopes and History de John North, the Warburg Institute, 1986. Malheureusement, ce livre étant à la fois épuisé et introuvable, je me suis rabattu sur le Courting disaster... de H.M. Carey, notamment pp. 119-121, qui permet pratiquement, grâce aux tables de l'appendix III (Horoscopes in Medieval English Munuscripts), p. 248, d'établir l'heure de naissance à 2h AM. En effet, il ne faut pas tenir compte du MS de la British library (Brit. Lib. MS Royal 12 F.xvii, fol. 153v) qui donne une heure fantaisiste :
The time of the day is given with considerably less precision. Edward II is said to have been born, on 25 April 1282, before noon. In fact the time indicated by the horoscope is about 8.28 a.m. [Courting... p. 122]
Figura nativitatis Edwardi de Karnarvan anno Christi 1282 imperfecto, 25 die Aprilis in festo Sancti Marce evangeliste, aureo numero currente per 12, littera dominicali a. Ista nativitas est coniunctionalis 2, et ante meridiem. [Courting... p. 248]
Astro databank donne une heure qui s'inspire de la même source médiévale  : Martin Harvey, Nativitas I, quotes a leaf of vellum in a Latin mms from the time of Edward's birth with a chart having 15 Pisces on the MC and 18 Cancer on the ASC.

FIGURE I

 Le thème est dressé pour le 2 mai 1284 (greg.) à 10h du matin (2h am). En domitude, on trouve un // entre Jupiter et la Lune ; Mars est à l'AS :

« Il accorde beaucoup d'attention aux divertissements et aux jeux de cour, mais aussi du temps aux pratiques sportives et aux arts mécaniques. » [wikipedia]

Jupiter est en conjonction avec Facies (domitude Campanus 152° 35'); Facies est donc en aspect // avec la Lune.

'The nebula in the Archer's Face is of the nature of the Sun and Mars, and causes blindness, defective sight (all nebula can cause blindness), sickness, accidents and a violent death.' [Robson, p.165.]

Et Aldebaran est en conjonction avec Mercure ; toutefois, Aldebaran a une domitude de 320°17'.

'It gives honor, intelligence, eloquence, steadfastness, integrity, popularity, courage, ferocity, a tendency to sedition, a responsible position, public honors and gain of power and wealth through others, but its benefits seldom prove lasting and there is also danger of violence and sickness.' [Robson, p.120.]

Il y a une autre particularité « incidente » dans cette géniture : la coïncidence d'une conjonction entre deux parallèles, l'un émané de Mars à 28°27' Cancer, l'autre émané de Saturne à 25°42' Cancer.

FIGURE II

Lorsque Edward II est couronné roi d'Angleterre, on relève un aspect de direction converse conj MC - Soleil en 1308.

FIGURE III

Cet aspect de direction primaire zodiacal est bien typique d'un événement de cet ordre ; il permet d'envisager que l'heure de naissance est congruente.

Lorsque Edward II est emprisonné et qu'il meurt dans des circonstances qui restent mal définies en 1327, on trouve un « train » de directions à des points-aspects, notamment :
  • Mars // Lune
  • Lune // Mars (et # Saturne)
A ces aspects s'ajoute une conj. de Saturne à Facies. Nous allons d'abord envisager le thème de directions zodiacales :

A)- directions zodiacales :

FIGURE IV

La Fig. permet d'observer le // Lune qui s'établit à 6°42'27" Virgo. La direction qui nous intéresse lie Mars et ce // Lune. Il s'agit d'un arc convers qui se lit ainsi : C // Lune conj. Mars [i.e. convers parallèle Lune, conjonction à Mars] ; dans cette opération, il faut imaginer que Mars est le point fixe, le significateur et que le // Lune est le point mobile ou prometteur. Soit donc à calculer la direction : convers // Lune conj. Mars :

1) - relevé des paramètres indispensables :

    longitude du // Lune : 156°42'27" ;
    latitude géographique (latgeo) (Caernarfon) : 53°08'N
    écliptique en 1284 : 23°31'58" (eclip)
    longitude de Mars : 126°25'27"
    TS natal : 0h 44min 15s (soit 11°03'49")

2)- calculs relatifs au point fixe : (Mars)

    AR f = 129,324°
    dec f = 20,536°
    h = (TS-AR f) = 11,064°- 129,324° = -118,261°
    domitude Campanus = 358,984°
    pm =  270°-358,984° = 88,984° (pour maison diurne 270°, pour maison nocturne 90° de domitude ; pm doit être toujours < 90°)
    pôle du cercle de position de ce point : sin p = sin latgeo x sin pm => p = 53,121°
    angle A (angle du méridien supérieur correspondant à l'horizon de pôle p, avec le méridien supérieur natal)
    cos A = tan p/tan latgeo => A = 1.693° (toujours < 90°)
    point fixe en maison XII (# Saturne)

3)- calculs relatifs au point mobile : (// Lune)

    AR m = 156,708°
    dec m = 9,076°
    angle B (semi-arc diurne du point mobile correspondant à un horizon de pôle p, qui est le cercle de position du point fixe ; B est un semi-arc fixe dans tous les cas)
    cos B = - tan p x tan dec m => B = 102,294° (> 90° si signe p = signe dec m ; < 90° si signes #)

4)- calcul de l'arc de direction :

La domitude du point fixe étant en secteur oriental diurne (i.e. maisons X, XI, XII) en l'occurrence Mars (maison XII), on a :

D = (AR m - TS) + A - B => D = 46,793° (le logiciel Morinus donne 46,809° d'arc).

Si nous prenons la direction inverse, i.e. celle considérée comme directe, on trouve :

D = 45,576° (Morinus 45,69°).

5)- conversion en années de vie

Plusieurs « solutions » sont proposées aux astrologues :
  • le pas Ptolémée : 1° = 1 an
  • le pas Naibod : 0.996° = 1an
  • le pas de Cardan : 0.987° = 1 an
  • le pas solaire en longitude (variable)
  • le pas solaire en ascension droite (AR)
D'autres pas de conversion sont proposés, notamment celui de Placidus ; on évoque aussi le pas de Tycho-Brahe. Pour ma part, après bien des expériences [cf. notamment mon ouvrage sur les directions primaires], je préconise le pas variable en AR.

Dans le cas qui nous occupe, le pas AR est de 0.958 (par interpolation entre 0.953° pour 40° de longitude et 0.976° pour 50° de longitude). On trouve :

D = 46.793 x 0.958 qui conduit à l'année 1328,8. Si l'on considère l'arc direct, on trouve D = 45.576 x 0.958 qui conduit à 1327,64.

B)- directions mondiales


On relève deux directions :
  • D Mars # Lune 
  • D Lune conj Mars
outre la conjonction de Saturne in mundo à Facies. La direction qui nous intéresse est : D Mars # Lune.

1)- trouver la pointe sur l'écliptique correspondant à la domitude de # Lune.

domitude # Lune : 334,835°
longitude zodiacale :
- hp = angle horaire de la pointe sur l'équateur du cercle de position (angle rétrograde) :
tg hp = coslatgeo/tan dom => hp =   -51,936°
ARp = (TS - hp ) = 12.317°- (-51,936°) = 64,253°
Lp = sin ARp/(cos eclip x cos ARp + sin eclip x sin hp x tan latgeo)  => 88,697°

2)- les calculs se déroulent ensuite comme ci-dessus où l'on prend comme point fixe le point-aspect # Lune (88°41'49") et comme point mobile Mars. On trouve :

D = 44,656° => soit 1326,76.

bibliographie : Max DUVAL, la domification et les transits (Ed. Trad., 1984), surtout p. 28

mercredi 24 mai 2017

Cardano's twelve horoscopes [12]

CARDANO'S TWELVE HOROSCOPES


GENITURA XII



Hieronymi Cardani (1501-1576)


12. Érasme de Rotterdam (Desiderius Erasmus Roterodamus), né dans la nuit du 27 au 28 octobre, en 1467 (ou en 1466) à Rotterdam, comté de Hollande, et mort le 12 juillet 1536 à Bâle.

a)- le problème de l'année de naissance

FIGURE I : D. Erasmus Roterod.


Nous devons d'abord faire le choix de l'année de naissance d'Erasme, car si le millésime est correct (28 octobre), l'année ne l'est pas. On trouve déjà des notes intéressantes p. 7-8 dans : Preserved Smith, Erasmus: A Study of His Life, Ideals and Place in History ainsi que dans l'appendice A (the year of Erasmus's birth, pp. 445-446) qui tendent à privilégier nettement l'année 1466. Dans l'article de Gleason (in Renaissance quaterly, 1979), il reste vraiment peu de doute quant à cette hypothèse sur 1466. Quant à l'article de Harry Vredeveld, c'est tout simplement une somme d'érudition sur le sujet qui, là encore, met en exergue l'année 1466.
The date of John Colet's birth is of interest not only for his biography but for his own biography but for that of his friend Erasmus. In the long letter of June 13, 1521 in which he describes at length the life and career of Colet, Erasmus mentions that when the two men first met Colet was 'about thirty years old, two or three months younger than I.' Erasmus celebrated his birthday on the Feast of Sts. Simon and Jude (October 28), but thanks largely to his own mystifications on the subject there is no agreement among his biographers as to the year of his birth. [...] The evidence to be considered here tends to confirm the date 1466.

The careful study by A. C. F. Koch on The Year of Erasmus’ Birth devotes a section to ‘The Age of Erasmus Compared with That of Colet.’4 Though Erasmus’ statement quoted above seems to offer a promising start, Koch argues that there is no entirely satisfactory evidence for the year of Colet’s birth. [...] From the statement by Erasmus, who celebrated his birthday on October 28, that Colet was his junior by two or three months, it follows that Colet was born in all likelihood in December or January. However the latest of the inquisitions, from London itself, still declares him thirty-eight and more in mid-January. Colet’s birth may therefore be dated the latter half of January 1467. Now that Colet’s birthdate can be fixed with certainty it is clear that, to the extent Erasmus’ birthdate is inferable from his, the Dutch humanist must have been born on October 28, 1466, for no other October 28 is consistent with the data here considered.
bibliography :
- Preserved Smith, Erasmus: A Study of His Life, Ideals and Place in History (New York, 1923), Appendix I 'The Year of Erasmus's Birth,' pp. 445-446 ;
- The Birth Dates of John Colet and Erasmus of Rotterdam: Fresh Documentary Evidence, John B. Gleason Renaissance Quarterly Vol. 32, No. 1 (Spring, 1979), pp. 73-76 ;
- The Ages of Erasmus and the Year of His Birth, Harry Vredeveld Renaissance Quarterly Vol. 46, No. 4 (Winter, 1993), pp. 754-809

b)- le choix du thème

[Cardano, XII geniturarum, 552, 3h45 ante ortum solis - Gauricus, 66r, 16h30pm - Garcaeus, 144, même heure - Gadsbury, 82, idem, d'après Origanus, p. 216]

Nous allons d'abord essayer de dresser le thème d'Erasme pour l'année 1467, selon la leçon de Cardano.
FIGURE II : geniture 1467

En 1467, le thème permet de relever en domitudes radix les éléments suivants :
  • // Venus-Saturne ;
  • // Mars sur Soleil, Lune ;
 C'est le thème qui peut être associé à un individu promis à des infortunes telles qu'elles paraissent n'être que peu compatibles avec une grande longévité... Les directions primaires in mundo montrent en effet un train d'arcs vers l'âge de 23 ans assez impressionnant. On relève par ailleurs MO cazimi. Voyons la disposition du thème pour l'année 1466 :

FIGURE III : geniture 1466

La figure a été dressée pour 4h40, soit une rect. de 10 min par rapport à Gauricus et Garcaeus. Nous retenons Mars angulaire à l'AS, Lune au MC ; parallèle in mundo entre le Soleil et Saturne.

disposition des étoiles fixes :
  • Arcturus et Spica en conj. apparente avec l'AS ;

    - Spica : Unbounded good fortune, happiness, ecclesiastical preferment, unexpected honor or advancement beyond native's hopes or capacity. [Robson, p.211.]
    - Arcturus : Good fortune, with many cares and anxieties through own folly. [Robson, p.139.]
  • Unukalhai  (α Serpens) en conj. avec le Soleil ; Many quarrels and disappointments, unfortunate life, seriously affected by death of family or friends. [Robson, p.213.]
  • Alcyone en conj. avec Jupiter ;

    Deceit, hypocrisy, legal and ecclesiastical troubles, loss through relatives, banishment or imprisonment. [Robson, p183].
domitudes Campanus :
  • Arcturus 343°53'
  • Spica 0° 02'
  • Unukalhai 8°52'
  • Alcyone 212°08'
FIGURE IV : fixed stars in mundo

On remarque que l'axe Mars, AS, Spica domine la scène thématique. Erasme perd ses parents très tôt ; c'est le fils illégitime d'un prêtre. Il est ordonné prêtre en 1492. Il fait la connaissance de John Collet en 1499 [qui a posteriori permettra de retrouver la date de naissance probable d'Erasme]. Il devient docteur en théologie, à Turin, vers 1508. L’Éloge de la Folie est publié en 1511. Il devient conseiller de Charles Quint à partir de 1517. Le Collegium Trilingue, inspiré par Érasme, fut inauguré en septembre 1518 à Louvain. Entre 1521 et 1529, il séjourne à Bâle, où il publie la majeure partie de son œuvre (éditions et commentaires de presque tous les Pères de l’Église). En 1522, c'est la première édition des Colloques et la publication du De conscribendis epistolis. En 1529, la ville de Bâle étant entièrement acquise à la Réforme, il préfère s’installer à Fribourg-en-Brisgau, où il écrit son dernier grand ouvrage : L’Ecclésiaste. Il meurt le 12 juillet 1536 à Bâle.

Until his death in Basel in July 1536, Erasmus would be forced, for a variety of reasons, to lead a wandering life. His enemies, first among them Luther after their break in 1524–25, called him an errans mus, a ‘roving rat’. He stayed in Louvain, then in Venice and Rome; spent longer periods in Basel, Freiburg-im-Breisgau and, again, in Paris, Orléans and Lyon.
[Erasmus, Jean-Claude Margolin, Prospects : the quarterly review of comparative education (Paris, UNESCO: International Bureau of Education), vol. XXIII, no. 1/2, 1993, p. 333–352]

- En 1492, on remarque en DP in mundo, une conjonction entre le Soleil et Unukalhai, ainsi qu'un parallèle entre Jupiter et Arcturus. Il y a aussi un rapt-parallel entre Mars et Mercure ;
- En 1508, parallèle Jupiter - Mars et conjonction Soleil-Mars. Egalement, parallèle Mars - Alcyone (à 2° près).
- En 1511 : opposition Jupiter, As et Spica - rapt-parallel Mars-Lune -
- En 1517 : opposition Jupiter - Mars -Venus conj Soleil (1515)

Notons que la direction majeure, celle correspondant à la publication de l'Eloge de la Folie, met en jeu l'axe AS, Mars, Spica, relativement à Jupiter.

FIGURE V : directions in mundo


Lors du décès, on trouve deux directions D Saturne opp. Lune et D Mars // Lune (avec un rapt-parallel entre Mars et Saturne). On retient une conjonction entre Unukalhai et Vénus ainsi qu'une opposition entre Jupiter et Arcturus.

directions zodiacales :

FIGURE VI : directions in zodiaco


L'étude des directions dans le zodiaque est surtout utile pour repérer les directions du soleil et de l'AS. Les directions mondiales semblent utiles quand on prend la mesure des points marquants tels que la Lune ou Vénus, c'est-à-dire de points ayant une certaine latitude. Il me semble logique d'étudier ces directions dans le sens apparent où nous voyons la voûte céleste entraînée par la rotation terrestre ; ce qui est à la base du concept de primum mobile.
Par conséquent, avec Morinus (v. 8.1.0), j'utilise les directions in mundo direct et in zodiaco convers.

*
**

Ici, on cherche la direction zodiacale converse : # Saturne conjonction Soleil. A noter que le logiciel Morinus détermine les parallèles zodiacaux avec latitude. Je rappelle qu'un aspect parallèle porte le symbole // et un contre-parallèle le symbole #.

 1) - relevé des paramètres indispensables :

    longitude du Soleil : 213°34'02" ;
    latitude géographique (latgeo) (Rotterdam) : 51°55'N
    écliptique en 1466 : 23°30'29"
    longitude de # Saturne : 170°25'28"
    TS natal : 7h 40min 11s (soit 115°02'48")

2)- calculs relatifs au point fixe : (# Saturne)

    AR f = 171,20°
    dec f = 3,79°
    h = (TS-AR f) = 115,04°- 171,2° = -56,156°
    domitude Campanus = 334,523°
    pm =  270°-334,523° = 64,523° (pour maison diurne 270°, pour maison nocturne 90° de domitude ; pm doit être toujours < 90°)
    pôle du cercle de position de ce point : sin p = sin latgeo x sin pm => p = 45,282°
    angle A (angle du méridien supérieur correspondant à l'horizon de pôle p, avec le méridien supérieur natal)
    cos A = tan p/tan latgeo => A = 63,022° (toujours < 90°)
    point fixe en maison XII (# Saturne)

3)- calculs relatifs au point mobile : (Soleil)

    AR m = 221,09°
    dec m = -15,96°
    angle B (semi-arc diurne du point mobile correspondant à un horizon de pôle p, qui est le cercle de position du point fixe ; B est un semi-arc fixe dans tous les cas)
    cos B = - tan p x tan dec m => B = 73,26° (> 90° si signe p = signe dec m ; < 90° si signes #)

4)- calcul de l'arc de direction :

La domitude du point fixe étant en secteur oriental diurne (i.e. maisons X, XI, XII) en l'occurrence # Saturne (maison XII), on a :

D = (AR m - TS) + A - B => D = 70,539° (le logiciel Morinus donne 70,524° d'arc).

Si nous prenons la direction inverse, i.e. celle considérée comme directe, on trouve :


 Mais la domitude fixe étant en secteur oriental nocturne (i.e. maisons I, II, III), en l'occurrence le Soleil (maison I), on a :

D = (Ar m - TS) - A - B  => D = 71.607° (Morinus donne 71.607°).

dimanche 21 mai 2017

Cardano's twelve horoscopes [11]

CARDANO'S TWELVE HOROSCOPES


GENITURA XI



Hieronymi Cardani (1501-1576)


11. Pier Luigi Farnese) (né le 19 novembre 1503 à Rome - mort le 10 septembre 1547 à Plaisance) - 20h29 horol.


[Junctinus, 122, 2h12 pm ; Cardano, 549, 20h29 horol ; Origani, 351, 12h55pm]

 « E perchè non ne avess’ ella a ritrarne vergogna, o per altri fini, mandolla in Roma a sgravarsi, ove a’ 19 di novembre dell’ anno 1503 un’ora e nove minuti dopo il mezzogiorno, ossia alle ore venti e minuti ventinove d’ italia diede in luce il figliuolo, cui fu imposto il nome di Pierluigi »
[Nicola Angelo Caferro presso il Salazar cap. 4, pag. 66 e Sisto da Emminga Astrolog-Refut in genitura Petri Aloysii pag. 94.]
in Vita di Pierluigi Farnese, primo duca di Parma, Piacenza e Guastalla, marchese di Novara ecc, by Aff, Irene, Milano 1821.


FIGURE I : Petri Aloysij Farneisij
FARNESE (Pierre-Louis), premier duc de Parme et de Plaisance, né vers 1490, mort en 1547. Fils d'Alexandre Farnèse, qui devint pape sous le nom de Paul III, il fut l’un des hommes les plus dissolus de son temps. Il est particulièrement connu par la biographie de Benvenuto Cellini. Comme son père avait inutilement essayé d’obtenir pour lui le duché de Milan, qu’il avait osé demander à Charles- Quint en lui offrant une somme énorme, il prit la résolution de convertir en duché les États de Parme et de Plaisance, que Jules II avait conquis sur les Milanais, et ii céda ce duché à son fils (avril 1545). Pierre-Louis se retira à Plaisance, où il établit une citadelle et signala son gouvernement tyrannique par de mauvais procédés à l’égard de la noblesse, qui avait été libre jusque alors et dont il restreignit notablement les droits. Comme la mesure de sa cruauté croissait de plus en plus, la plupart des familles nobles se soulevèrent, après s’être liguées avec Ferdinand de Gonzague, gouverneur de Milan. Sous prétexte de présenter leurs hommages au duc, trente-sept conjurés se rendirent à la citadelle de Plaisance, le 10 septembre 1547, et en occupèrent les issues. Jean Anguissola se précipita dans la chambre du duc, qui, à raison des maladies honteuses qui l'accablaient, ne put opposer aucune résistance : il tomba sous le poignard de son ennemi, et aussitôt Gonzague prit possession de Plaisance au nom de l’empereur.— Pierre Farnèse eut de sa femme, Hieronyme Orsini, trois fils, savoir : Alexandre, mort cardinal, en 1589 ; Octave, qui lui succéda; Ranuce, cardinal et archevêque de Naples ; et une fille nommée Victoire, qui épousa le duc d'Urbin, Gui Ubalde II. Il eut de plus un fils naturel,nommé Horace, qui prit le titre de duc de Castro , épousa Diane d’Angoulême, fille d’Henri II, roi de France, et fut tué en 1553, au siège d’Hesdin.

Sansoviro, Famil. illustri d’Italia. — Bonav. d'Angeli , Storia di Parma, I. V. — Sismondi, Histoire des Républiques italiennes, chap. XLVII.
[Nouvelle biographie universelle, etc., 124-125, XVII, F. Hoefer, 1856]
FIGURE II : geniture
  • opposition Lune-Mars ;
  • conjonction Jupiter Saturne ; Saturne en exil
  • du point de vue de la tradition, les maîtres de la maison I sont opposés...
  • Canopus, dom. 86°11' (Campanus)
  • Spica, dom 178°17'
  • Castor, dom 109°33'
  • Pollux, dom 113°59'
  • Vega, dom 266°35'

En 1547, l’assassinat du fils du pape, Pier Luigi Farnèse, à Plaisance, se rattache au meurtre italien de la période précédente. Farnèse, débauché, violeur de jeunes évêques, comme celui de Faenza, Cosimo Gheri, soulève contre lui de nombreux nobles. Il est aussi au centre de complots contre Charles Quint, qui donne son accord à son exécution. Une conspiration, dirigée par Giovanni d’Anguisciola, le massacre le 10 septembre, au sortir de table : crâne défoncé, gorge coupée, mâchoire tranchée, cadavre jeté dans le fossé [...]
[Le Couteau et le poison: L'assassinat politique en Europe (1400-1800) Par Georges Minois, Fayard, 1997]

FIGURE III : fixed stars - decubitus

En 1547, Pier Luigi Farnese est assassiné : on relève à cette époque une direction D Mars opp. Lune.

remarque : si l'on prend en compte la note d'une Vita di Pierluigi Farnese, que j'ai mise en exergue au début de cette étude, une autre version du thème nous conduit à adopter 13h35 pm. Nous obtenons alors la geniture suivante :

FIGURE IV : post rect. (Pollux, Vénus)

Sur ce thème, nous trouvons :
  • Pollux opposé à Vénus et en # à la Lune
  • Facies en conjonction avec le MCThe nebula in the Archer’s Face is of the nature of the Sun and Mars, and causes blindness, defective sight (all nebula can cause blindness), sickness, accidents and a violent death. [Robson, 165]
  • Mars # Soleil
  • Vénus // Lune

FIGURE V : decubitus post rect.

Deux directions sont relevées : D Mars opp. Lune (1547) et D Venus # Mars (1547). Pollux est réputé par la tradition pour posséder une nature « martiale » :
Venus conjunct Pollux: Strong and unregulated passions, danger of seduction if female, loss through women, danger of poison.
Mars conjunct Pollux: Violent, murderer or murdered, high position but final ruin, violent death by suffocation, drowning or assassination especially if the Moon be there also.
Moon conjunct Pollux: Hatred of the vulgar, ill-will of women, danger from thieves, violent death, power, pride, sickness, calamity, wounds, imprisonment, injuries to face, defective sight or blindness especially if Mars or the Sun be in square from Aries. If Mars or the Sun be in square from Libra, danger of accidents and legal or matrimonial troubles but, if in opposition from Capricorn, danger to the mother’s honor and reputation. If Mars be in conjunction, death by suffocation, drowning or assassination.
[Vivian E. Robson, 1923, p.46, 185]
Mars est trop éloigné de Pollux en domitude pour que l'on puisse y relever un effet (puisqu'il est entendu que l'orbe ne doit pas être supérieur à ± 2° pour qu'une conjonction ait un « effet » relativement au point fixe qu'elle affecte). Tel n'est le cas ni pour Vénus (opposition à 2°) ni pour la Lune (contre-parallèle à 2°).

Nous terminons cette étude par l'examen des directions zodiacales en 1547 :

FIGURE VI : zodiacal directions

En 1548, en pas AR, nous trouvons : C AS opp Mars.

samedi 20 mai 2017

Paul III (Farnese Aless. - Cardano 10)

CARDANO'S TWELVE HOROSCOPES

GENITURA X

 Hieronymi Cardani (1501-1576)

10. Alessandro Farnese - 29 février 1468, Rome -

[Cardano, XII geniturarum, 544, 6h46 am - Garcaeus, 64, 17h23 pm - Gauricus, 21r, 17h23 - Gadbury, 77, cf. Cardano]

On trouve [...] l’horoscope du pape Paul III chez Cardano et dans l'Astrologiae methodus de Garcaeus  ; le premier le met a la date du 28 février 1468 à 6 h 46 du matin, le second au 27 février 1468 à 17 h 23 ; mais les positions des planètes sont pratiquement identiques chez tous deux, ne différant que de quelques minutes de degré ; en particulier, la lune, la plus rapide des planètes, est portée a 16° 34' du taureau par l'un et à 16° 30' du même signe par l'autre, ce qui est, vu la vitesse de déplacement de l'astre, une différence insignifiante et montre bien que l'heure est la même dans les deux horoscopes. L’explication de la divergence sur le quantième vient de ce que la date est exprimée par Garcaeus dans le mode astronomique, où les jours commencent à midi la veille du jour civil ; par conséquent, le 27 février a 17h 23, en date astronomique, tel qu’indiqué par Garcaeus correspond au 28 février a 5 h 23 en date civile : les deux horoscopes n’ont en fait qu’un écart de 1 h 23. [Poulle (Emmanuel), « Discours » [sur l’astrologie dans la société du Moyen Age], Annuaire-Bulletin de la Société De L'Histoire de France 1998, p. 3-14]
 Paul III.Pont.Max.

On trouve toujours chez Cardano cette indication en temps civil en AM ; il faut donc bien relever cette indication sous peine de faire des erreurs : par exemple Cardano indique le thème de son père, Fazio Cardano dans ce style.

Fils de Pierre Farnèse, seigneur de Montalto, après avoir suivi l’enseignement de Pomponius Lætus, il fréquenta l’Académie de Medici à Florence, et acquit une connaissance étendue des littératures grecque et latine. De retour à Rome, il mena d’abord une vie de plaisir; il eut d’une de ses maîtresses un fils, Pierre Luigi, et uue fille, qu’il a reconnus. Il entra ensuite dans la chancellerie apostolique; nommé en 1499 évêque de Montefiascone, il devint cardinal en 1493. La neutralité qu’il garda habilement entre les factions impériale et française le fit élire à la papauté,en 1534,après la mort de Clément VII. Il se mit aussitôt à poursuivre avec adresse et énergie les trois principaux projets qui le préoccupèrent pendant son pontificat : la destruction de l'hérésie et la réforme sérieuse de l’Église, le rétablissement de la concorde entre Charles-Quint et le roi de France , et enfin l’élévation de sa propre famille. Il commença par remédier à beaucoup d’abus de la cour romaine et publia en 1536 les bulles de convocation pour le fameux concile, qui, retarde par plusieurs circonstances, s’ouvrit en 1545, à Trente. Il négocia en 1538 entre Charles-Quint et François 1er l’entrevue de Nice, à laquelle il assista, et il parvint à amener un rapprochement entre les deux princes; à cette môme époque, il conclut le mariage de Marguerite, fille naturelle de Charles, avec son petit-fils Ottavio Farnèse, auquel il donna peu de temps après le duché de Camerino. Dans les années suivantes il envova plusieurs légats en Allemagne, pour négocier avec les protestants un accord sur la foi ; mais, malgré son désir de mettre fin à la scission religieuse, il refusa de sanctionner les concessions faites à la diète de Ratisbonne (1541) par le cardinal Contarini. Dans l’intervalle il fournit des subsides pour la guerre contre les Turcs aux Vénitiens, et lorsque ceux-ci eurent été contraints de signer en 1540 une paix désavantageuse, il chercha à décider l'empereur à attaquer avec vigueur les Osmanlis en Hongrie, oii il envoya un contingent de trois mille hommes. Mais malgré toutes ses instances Charles s’obstina à entreprendre la malheureuse expédition de Tunis. Paul ne réussit pas davantage à déterminer l'empereur à donner le Milanais à son petit-fils Ottavio ; la somme que l’empereur exigea en retour était si énorme, que Paul abandonna cette idée. Une sourde mésintelligence commença à s’établir entre le pape et Cbarles-Quint, dont les adversaires en Italie cherchèrent et obtinrent protection auprès du pape. Mais en 1545 l’entente. se rétablit; le pape, donna enfin l’autorisation pour la réunion du concile œcuménique, tant réclamé par Charles, et il s’engagea à soutenir de toutes ses forces ce prince dans la guerre qu’il méditait contre les princes protestants; en revanche l’empereur ne s’opposa plus à ce que Pierre Luigi, le fils du pape, fût investi des duchés de Parme et «le Plaisance, mesure qui fut hautement désapprouvée par plusieurs cardinaux bien que Paul eût en compensation fait rentrer Camerino et Nepi dans le domaine de l’Église. La guerre de Schmalkade commença; Paul, bien qu’il fît des vœux pour que le catholicisme triomphât à la fin, espérait que cette lutte causerait à Charles de grand embarras, dont il pensait profiter pour miner la domination impériale en Italie. Aussi fut-il désagréablement surpris «les succès étonnants de Charles, qui, dans l’automne de 1546, se trouvait en état de rétablir dans toute l’Allemagne l’ancienne religion. Mais en ce moment, où la plus grande union aurait été nécessaire entre le pape et l’empereur, le premier rappela en Italie les dix mille hommes qu’il avait envoyés rejoindre l’armée impériale, et manifesta ouvertement son refus d’agir de concert avec Charles, en transférant le concile à Bologne; mais les évêques espagnols et napolitains restèrent à Trente sur l’ordre de Charles, outré de ce que dans ce moment décisif le pape lui refusât son concours. C’est ainsi que Paul en hésitant, parues considérations po.it’ques, a contribuer à l’extinction complète de l’hérésie, sauva le protestantisme. La victoire remportée par Charles à Muhlberg le fit songer à se prémunir contre les effets de la colère de l’empereur, dont il put juger par la part que le gouverneur de Milan prit à l’assassinat de son fils, Pierre Luigi, qui était devenu le chef caché de la faction guelfe en Italie, et par l’occupation immédiate de Plaisance par les troupes impériales. Paul se mit à négocier activement entre la France, Venise, la Suisse et les Italiens mécontents une alliance contre l’empereur; mais au moment décisif il craignit d’affronter la puissance de Charles, qui, fort de ses succès, venait, sans consulter le pape, de régler par son fameux Intérim les matières de foi controversées. Lorsque Charles, continuant d’agir sans égard pour Paul, eut refusé de restituer Plaisance et Parme, Paul, afin de mettre Charles entièrement dans son tort, enleva la propriété de ces duchés aux Farnèse et la restitua a l'Église ; à cette nouvelle ses deux petits-fils Ottavio et le cardinal Alexandre Farnèse élevèrent les réclamations les plus bruyantes,et se mirent à nouer des intrigues avec les ennemis du pape ; cette ingratitude brisa le coeur de Paul, qui mourut quelques jours après avoir eu une violente explication avec le cardinal Alexandre.

« Paul JII, dit M. Ranke, était un homme plein de talent et d’esprit; dans la plus haute position, il ne se laissa pas éblouir et n’oublia jamais les règles de la prudence la plus consommée. Il avait des manières aisées, grandes et magnifiques ; rarement à Rome un pape a été aussi aimé. Il nommait les cardinaux sans en prévenir le sacré collège, choisissant parfaitement ceux qui le méritaient. Ce qui n’était pas moins précieux, c’était la liberté qu’il laissait aux cardinaux de le contredire hautement dans le collège. »

Menant de front, dans un chemin hérissé de difficultés, les plus hautes visées en matière de religion et de politique, il fut obligé, dans l’intérêt de sa famille, de se livrer à une politique circonspecte, temporisatrice et qui paraissait souvent se contredire. « Il lui fallut souvent, dit encore M. Ranke, attendre les circonstances favorables, les amener avec prudence et enfin s’en saisir avec adresse et promptitude; c’est à quoi il ne manqua jamais. Les ambassadeurs trouvaient de grandes difficultés à négocier avec lui; sans qu'il parût jamais manquer de courage et de détermination, on l’amenait rarement à prendre une décision; il cherchait toujours à engager les autres, à en obtenir une de ces paroles qui lient ; mais quant à lui il éloignait toujours le moment de se prononcer et de s’engager, et croyant autant qu’aucun de ses contemporains à l’astrologie , il n’entreprenait rien d’important sans avoir consulté les constellations. » Ajoutons encore qu'il ne s'exprimait, soit en latin, soit en italien, que de la manière la plus recherchée et la plus élégante ; ; il choisissait et pesait ses paroles avec un soin extrême, parlant toujours à voix basse et avec la plus lente réflexion.
Onufrio Panvinio, Vita Pauli III. — Raynaldus, Annales. — Ribier, Lettres et Mémoires d'Estat. — Pallavicini, Storia di concilio di Trento. — Gosselini, Vita di Ferr. Gonzaga. — Quirini, Imago pontificis Pauli III. — Riesling, Epistolæ de gestis Pauli III (Leipzig, 1747-1748, in-4°) — Ranke, Geschichte der Papste. — Ersch et Gruber, Encyclopædie.
[Nouvelle biographie générale, etc. dir. Hoefer, Firmin Didot, XXIX, pp. 374-375, 1862 ]

Le thème est dressé pour 5h30 :
  • Mercure angulaire ;
  • Mars et Jupiter en proche parallèle ;
  • étoiles fixes : Alcyone, Bételgeuse, Rigel, Regulus.
On retient que :
- Regulus [On the Ascendant, it will give a courageous and frank character, especially if in conjunction with the Sun, Moon, Jupiter or Mercury. [Fixed Stars and Their Interpretation, Elsbeth Ebertin, 1928, p51-52.]] et Bételgeuse [ Serious and studious mind, shrewd and profitable business dealings, great honor in the Church or law. [Robson, p.147.]] sont en situation assez remarquables dans cette géniture [Jupiter, DS],
- qu'il y a même un « paran » entre Regulus et Rigel.[Great military or ecclesiastical preferment, anger, vexation, magnanimity, much gain acquired by labor and mental anxiety, lasting honors. [Robson, p.198.]]
- la proximité d'Alcyone à Mars sera un facteur de crise ;


Voici quelques dates marquantes, en direction in mundo directes :

- 1493 cardinal-diacre : D L conj V
- 1499 évêque montefiascone  : D J conj M
- 1534 successeur de Clement VII : D J conj V 1532 et L // S 1532 -

Le décès survient de façon brutale ; il s'agit peut-être d'un accident vasculaire cérébral hémorragique :
Paul III, overcome by age and by the great religious and political controverses which were then stirring Italy and Europe, and grieved beyond measure at the sad fate of some of his relatives, died of a violent fever on the l0th day of November, 1549, aged eighty-one years, eight months, and ten days, after a pontificate of fîfteen years and twenty-eight days. He had already promulgated the celebration of the tenth “anno santo,” or Jubilee ; in fact,he is represented in two medals, coined in anticipation of the event, as striking with the silver hammer the Porta Santa, which, however, he did not open. Having died in a villa on the Quirinal hill, his domestics carried his body to St. Peter’s without any pomp, in expectation of the state funeral, which all classes of citizens were wont to attend. [The golden days of the renaissance in Rome, Rodolfo Amedeo Lanciani, Cambridge, chapter III : Paul III, p. 143, 1906]
On relève deux directions : D Soleil # Mars et D Mars # Vénus (1550).

Voilà pour les directions mondiales. En directions zodiacales, nous avons à vérifier l'année 1533 marquée par une maladie sévère.


En 1533, on remarque l'arc zodiacal C #Lune conj. Saturne.

Addendum 25/06/2019





 ALMUTEN


 Almuten = JU or SA (Lilly).
Note : MO conj with ALGOL (zodiacal) with domitude Campanus = 50.7 (so Algol is conjuct with MA). We see also that MO is nearly besieged.

SPECULUM



RAYS



PARALLELS





 ALCHOCODEN



Hyleg = VE and Alchocoden = SA - SU is peregrine so it can't be hyleg. VE is dominant planet.

PRIMARY DIRECTIONS



 

 (m) #SA conj MO







 (m) #MO conj SA (echo direction)


















mercredi 17 mai 2017

Cardano's twelve horoscopes [9]

CARDANO'S TWELVE HOROSCOPES

GENITURA IX

 Hieronymi Cardani (1501-1576)


9.William Casanate (5 octobre 1519 - ?) - Besançon

Cassanate (1) was the son of a Spaniard, settled at Besancon in Burgundy. He was fourteen years younger than 
Jerome, having been born at six o’clock in the morning of the 5th of October, 1515, — one is exact in dates 
when there is a horoscope to draw upon for information. Concerning this Cassanate, who has left behind him 
nothing by which he is retained, however slightly, in the memory of scholars or physicians, it would, indeed, be 
difficult to give any particulars, if Cardan had not discussed his character in calculating his nativity. 
 
Guglielmus Casanatus
 
 
He was the only survivor of six brothers; a man very careful of his own interests, time-serving, and most happy in the 
atmosphere of courts. He could change opinions as the exigencies of the day required, and profit by political 
confusion. He had a decided taste for the admixture of court business, as a meddler or negotiator, with his professional cares, and in that way may "have rendered him- 
self, by the use of a little tact, very agreeable to the archbishop. He was fond of the external good things 

(1) Cardan spells the name Casanate, but the usual spelling is adopted in the text. There have been several obscure scholars of this name. 
 
Another physician practising at the same time  was William Cassanate, a Spanish physician, who had been trained at 
Besangon, in Burgundy, and who is mentioned as the physician of the  Archbishop of St. Andrews. 

In the year 1551, Cassanate was settled in practice in Edinburgh. He was then thirty-six years old and had been attached for four years to the household of 
John Hamilton, Archbishop of St. Andrews.^ His patron, the Archbishop, was a prominent actor in some of the most important 
scenes connected with the troubled political history surrounding Mary, Queen of Scots. Mary was at this 
time nine years old. The Archbishop's brother, James Hamilton, Earl of Arran, was next heir to the throne and Regent of Scotland. The 
Earl of Arran had succeeded in getting the Scottish Parliament to agree to a Treaty with England, arranged in 1543, by which Mary should be married 
to Edward, the son of Henry VIII, when she was eleven years old. 
[Jerome Cardan. The life of Girolamo Cardano, of Milan, physician, Morley Henry, 1823] 
 
 
 The Scottish barons, however, had declared against this alliance with England, and, as a result of the contention of these two parties, the south 
of Scotland had been virtually destroyed in two invasions of 1544 and 1547 by the Earl of Hertford. The party in favour of an alliance with England 
was headed by the Earl of Arran, backed by his brother, Archbishop Hamilton, while the party in favour of an alliance with 
France was headed by the Queen-Mother, Mary of Lorraine, backed by Cardinal Beaton.  In addition to his own ecclesiastical affairs, John Hamilton practically 
had to manage all that was difficult in the affairs of Scotland from about 1546, when Cardinal Beaton was put to death. He speaks of himself 
indeed as being too busy almost to breathe, his health failed from month to month, and at the end of the year 1551, after he had finished his 
celebrated " Catechism," attacks of asthma, which recurred every eight days and lasted for twenty-four hours, had made him very thin and brought him 
nearly to the point of death. Looking around for medical advice, he was counselled by his physician, Cassanate, to seek the help of Jerome Cardan, the 
famous physician of Milan. 
 
 
 
Malheureusement,  Morley a mal lu la date : ce n'est pas en 1515 mais en 1519 que Cassanate est né. Je n'ai pu me procurer
la date de son décès. Le thème est caractérisé par :
  • l'AS en Balance, le Soleil étant sur le point de se lever ; Saturne est à l'IC ;
    Arcturus et Spica sont en conjonction apparente avec l'AS et Alphecca avec Mars 
    
    
    En 1579, on trouve en orbe deux directions compatibles avec un événement notable : D Lune conj. Saturne et 
    D Saturne // Lune. J'opte donc pour cette année.

Cardano, Giovanni Battista

 Cardano, Giovanni Battista (24 May 1534 greg.) Milan - 20h26

Ion. Baptista Cardanus

[Placidus, Primum mobile 301, 8h30 - Maginus, De Legitimo astroligia, 113 - Cardano , Geniturarum exempla ... in Cl Ptolemaei de astrorum judiciis... p. 653, 1553 - cf. the life of Girolamo Cardano, Morley, II, 40 - Origani, 348, 8h30 - Alan Leo, NN n° 514]

Le thème est dressé pour 8h22 pm. On distingue une opposition entre Mars et Jupiter ; une conjonction serrée entre Vénus et la Lune, toutes deux en opposition à l'AS. Par ailleurs, selon la tradition, le maître de tous les facteurs hyleg est Mercure. A noter que la position de Mars donnée par Cardano est erronée (28°47 Cancer) ; la position correcte (0° Leo) est donnée par Maginus.

étoiles fixes :

  • Praesepe, en conjonction avec Mars, avec une domitude Campanus de 211°46' ; Aldebaran à 164°27' de domitude. Polaris est au zénith à 269°37' (le logiciel Morinus indique 91° mais c'est un bug).

     

     La Fig. ci-dessus montre l'état du ciel en direction in mundo converses en 1560. On relève deux rapt parallels : Rp Jupiter | Lune et Rp Mars | Lune en 1560 (pour une rectification de 8 min de l'heure de naissance). Par ailleurs, on note une conjonction entre Saturne et Mercure.

     

    état des étoiles fixes : On remarque qu'en 1560, la Lune est en conjonction avec Aldebaran. Praesepe :
    • [...] to the Pleiades, Hyades, Caster Apollo, Pollux, Præsepe, dangerous and violent diseases, contentions, quarrellings, he commits murders, rapes, or other insolencies; he will be in danger of death, by the shot of a gun, [...] the cast of a stone, or a stab, or may be beheaded, or banished, or wrecked : I have known these Directions to  cause violent fevers, [...] a pestilential disease of which the Native aftervards died, but to Præsepe, danger of being murdered
      [
      The Beauties of Occult Science Investigated: Or, The Celestial Intelligencer, etc. Thomas WHITE, Davis, 1810, p. 372]



     Two of Cardano's children — Giovanni and Aldo Battista — came to ignoble ends. Giovanni Battista, Cardano's eldest and favorite son, was tried and beheaded in 1560 for poisoning his wife, after he discovered that their three children were not his. [ Giovanii was a gifted doctor following his father's lead but was arrested, tried, convicted and executed for murdering his wife with a focaccia laced with arsenic when he found himself cuckolded.] Aldo Battista was a gambler, who stole money from his father and was disinherited by him in 1569. 

 

Addendum 25/06/2019

 

  ALMUTEN

Almuten = ME


SPECULUM


DISPOSITION

Impediment JU / MA -

RAYS

PARALLELS

ALCHOCODEN

HYLEG = ASC - ALCHOCODEN = VE

PRIMARY DIRECTIONS

(m) #SU conj SA

 

 (z) square SU conj MA