samedi 20 mai 2017

Paul III (Farnese Aless. - Cardano 10)

CARDANO'S TWELVE HOROSCOPES

GENITURA X

 Hieronymi Cardani (1501-1576)

10. Alessandro Farnese - 29 février 1468, Rome -

[Cardano, XII geniturarum, 544, 6h46 am - Garcaeus, 64, 17h23 pm - Gauricus, 21r, 17h23 - Gadbury, 77, cf. Cardano]

On trouve [...] l’horoscope du pape Paul III chez Cardano et dans l'Astrologiae methodus de Garcaeus  ; le premier le met a la date du 28 février 1468 à 6 h 46 du matin, le second au 27 février 1468 à 17 h 23 ; mais les positions des planètes sont pratiquement identiques chez tous deux, ne différant que de quelques minutes de degré ; en particulier, la lune, la plus rapide des planètes, est portée a 16° 34' du taureau par l'un et à 16° 30' du même signe par l'autre, ce qui est, vu la vitesse de déplacement de l'astre, une différence insignifiante et montre bien que l'heure est la même dans les deux horoscopes. L’explication de la divergence sur le quantième vient de ce que la date est exprimée par Garcaeus dans le mode astronomique, où les jours commencent à midi la veille du jour civil ; par conséquent, le 27 février a 17h 23, en date astronomique, tel qu’indiqué par Garcaeus correspond au 28 février a 5 h 23 en date civile : les deux horoscopes n’ont en fait qu’un écart de 1 h 23. [Poulle (Emmanuel), « Discours » [sur l’astrologie dans la société du Moyen Age], Annuaire-Bulletin de la Société De L'Histoire de France 1998, p. 3-14]
 Paul III.Pont.Max.

On trouve toujours chez Cardano cette indication en temps civil en AM ; il faut donc bien relever cette indication sous peine de faire des erreurs : par exemple Cardano indique le thème de son père, Fazio Cardano dans ce style.

Fils de Pierre Farnèse, seigneur de Montalto, après avoir suivi l’enseignement de Pomponius Lætus, il fréquenta l’Académie de Medici à Florence, et acquit une connaissance étendue des littératures grecque et latine. De retour à Rome, il mena d’abord une vie de plaisir; il eut d’une de ses maîtresses un fils, Pierre Luigi, et uue fille, qu’il a reconnus. Il entra ensuite dans la chancellerie apostolique; nommé en 1499 évêque de Montefiascone, il devint cardinal en 1493. La neutralité qu’il garda habilement entre les factions impériale et française le fit élire à la papauté,en 1534,après la mort de Clément VII. Il se mit aussitôt à poursuivre avec adresse et énergie les trois principaux projets qui le préoccupèrent pendant son pontificat : la destruction de l'hérésie et la réforme sérieuse de l’Église, le rétablissement de la concorde entre Charles-Quint et le roi de France , et enfin l’élévation de sa propre famille. Il commença par remédier à beaucoup d’abus de la cour romaine et publia en 1536 les bulles de convocation pour le fameux concile, qui, retarde par plusieurs circonstances, s’ouvrit en 1545, à Trente. Il négocia en 1538 entre Charles-Quint et François 1er l’entrevue de Nice, à laquelle il assista, et il parvint à amener un rapprochement entre les deux princes; à cette môme époque, il conclut le mariage de Marguerite, fille naturelle de Charles, avec son petit-fils Ottavio Farnèse, auquel il donna peu de temps après le duché de Camerino. Dans les années suivantes il envova plusieurs légats en Allemagne, pour négocier avec les protestants un accord sur la foi ; mais, malgré son désir de mettre fin à la scission religieuse, il refusa de sanctionner les concessions faites à la diète de Ratisbonne (1541) par le cardinal Contarini. Dans l’intervalle il fournit des subsides pour la guerre contre les Turcs aux Vénitiens, et lorsque ceux-ci eurent été contraints de signer en 1540 une paix désavantageuse, il chercha à décider l'empereur à attaquer avec vigueur les Osmanlis en Hongrie, oii il envoya un contingent de trois mille hommes. Mais malgré toutes ses instances Charles s’obstina à entreprendre la malheureuse expédition de Tunis. Paul ne réussit pas davantage à déterminer l'empereur à donner le Milanais à son petit-fils Ottavio ; la somme que l’empereur exigea en retour était si énorme, que Paul abandonna cette idée. Une sourde mésintelligence commença à s’établir entre le pape et Cbarles-Quint, dont les adversaires en Italie cherchèrent et obtinrent protection auprès du pape. Mais en 1545 l’entente. se rétablit; le pape, donna enfin l’autorisation pour la réunion du concile œcuménique, tant réclamé par Charles, et il s’engagea à soutenir de toutes ses forces ce prince dans la guerre qu’il méditait contre les princes protestants; en revanche l’empereur ne s’opposa plus à ce que Pierre Luigi, le fils du pape, fût investi des duchés de Parme et «le Plaisance, mesure qui fut hautement désapprouvée par plusieurs cardinaux bien que Paul eût en compensation fait rentrer Camerino et Nepi dans le domaine de l’Église. La guerre de Schmalkade commença; Paul, bien qu’il fît des vœux pour que le catholicisme triomphât à la fin, espérait que cette lutte causerait à Charles de grand embarras, dont il pensait profiter pour miner la domination impériale en Italie. Aussi fut-il désagréablement surpris «les succès étonnants de Charles, qui, dans l’automne de 1546, se trouvait en état de rétablir dans toute l’Allemagne l’ancienne religion. Mais en ce moment, où la plus grande union aurait été nécessaire entre le pape et l’empereur, le premier rappela en Italie les dix mille hommes qu’il avait envoyés rejoindre l’armée impériale, et manifesta ouvertement son refus d’agir de concert avec Charles, en transférant le concile à Bologne; mais les évêques espagnols et napolitains restèrent à Trente sur l’ordre de Charles, outré de ce que dans ce moment décisif le pape lui refusât son concours. C’est ainsi que Paul en hésitant, parues considérations po.it’ques, a contribuer à l’extinction complète de l’hérésie, sauva le protestantisme. La victoire remportée par Charles à Muhlberg le fit songer à se prémunir contre les effets de la colère de l’empereur, dont il put juger par la part que le gouverneur de Milan prit à l’assassinat de son fils, Pierre Luigi, qui était devenu le chef caché de la faction guelfe en Italie, et par l’occupation immédiate de Plaisance par les troupes impériales. Paul se mit à négocier activement entre la France, Venise, la Suisse et les Italiens mécontents une alliance contre l’empereur; mais au moment décisif il craignit d’affronter la puissance de Charles, qui, fort de ses succès, venait, sans consulter le pape, de régler par son fameux Intérim les matières de foi controversées. Lorsque Charles, continuant d’agir sans égard pour Paul, eut refusé de restituer Plaisance et Parme, Paul, afin de mettre Charles entièrement dans son tort, enleva la propriété de ces duchés aux Farnèse et la restitua a l'Église ; à cette nouvelle ses deux petits-fils Ottavio et le cardinal Alexandre Farnèse élevèrent les réclamations les plus bruyantes,et se mirent à nouer des intrigues avec les ennemis du pape ; cette ingratitude brisa le coeur de Paul, qui mourut quelques jours après avoir eu une violente explication avec le cardinal Alexandre.

« Paul JII, dit M. Ranke, était un homme plein de talent et d’esprit; dans la plus haute position, il ne se laissa pas éblouir et n’oublia jamais les règles de la prudence la plus consommée. Il avait des manières aisées, grandes et magnifiques ; rarement à Rome un pape a été aussi aimé. Il nommait les cardinaux sans en prévenir le sacré collège, choisissant parfaitement ceux qui le méritaient. Ce qui n’était pas moins précieux, c’était la liberté qu’il laissait aux cardinaux de le contredire hautement dans le collège. »

Menant de front, dans un chemin hérissé de difficultés, les plus hautes visées en matière de religion et de politique, il fut obligé, dans l’intérêt de sa famille, de se livrer à une politique circonspecte, temporisatrice et qui paraissait souvent se contredire. « Il lui fallut souvent, dit encore M. Ranke, attendre les circonstances favorables, les amener avec prudence et enfin s’en saisir avec adresse et promptitude; c’est à quoi il ne manqua jamais. Les ambassadeurs trouvaient de grandes difficultés à négocier avec lui; sans qu'il parût jamais manquer de courage et de détermination, on l’amenait rarement à prendre une décision; il cherchait toujours à engager les autres, à en obtenir une de ces paroles qui lient ; mais quant à lui il éloignait toujours le moment de se prononcer et de s’engager, et croyant autant qu’aucun de ses contemporains à l’astrologie , il n’entreprenait rien d’important sans avoir consulté les constellations. » Ajoutons encore qu'il ne s'exprimait, soit en latin, soit en italien, que de la manière la plus recherchée et la plus élégante ; ; il choisissait et pesait ses paroles avec un soin extrême, parlant toujours à voix basse et avec la plus lente réflexion.
Onufrio Panvinio, Vita Pauli III. — Raynaldus, Annales. — Ribier, Lettres et Mémoires d'Estat. — Pallavicini, Storia di concilio di Trento. — Gosselini, Vita di Ferr. Gonzaga. — Quirini, Imago pontificis Pauli III. — Riesling, Epistolæ de gestis Pauli III (Leipzig, 1747-1748, in-4°) — Ranke, Geschichte der Papste. — Ersch et Gruber, Encyclopædie.
[Nouvelle biographie générale, etc. dir. Hoefer, Firmin Didot, XXIX, pp. 374-375, 1862 ]

Le thème est dressé pour 5h30 :
  • Mercure angulaire ;
  • Mars et Jupiter en proche parallèle ;
  • étoiles fixes : Alcyone, Bételgeuse, Rigel, Regulus.
On retient que :
- Regulus [On the Ascendant, it will give a courageous and frank character, especially if in conjunction with the Sun, Moon, Jupiter or Mercury. [Fixed Stars and Their Interpretation, Elsbeth Ebertin, 1928, p51-52.]] et Bételgeuse [ Serious and studious mind, shrewd and profitable business dealings, great honor in the Church or law. [Robson, p.147.]] sont en situation assez remarquables dans cette géniture [Jupiter, DS],
- qu'il y a même un « paran » entre Regulus et Rigel.[Great military or ecclesiastical preferment, anger, vexation, magnanimity, much gain acquired by labor and mental anxiety, lasting honors. [Robson, p.198.]]
- la proximité d'Alcyone à Mars sera un facteur de crise ;


Voici quelques dates marquantes, en direction in mundo directes :

- 1493 cardinal-diacre : D L conj V
- 1499 évêque montefiascone  : D J conj M
- 1534 successeur de Clement VII : D J conj V 1532 et L // S 1532 -

Le décès survient de façon brutale ; il s'agit peut-être d'un accident vasculaire cérébral hémorragique :
Paul III, overcome by age and by the great religious and political controverses which were then stirring Italy and Europe, and grieved beyond measure at the sad fate of some of his relatives, died of a violent fever on the l0th day of November, 1549, aged eighty-one years, eight months, and ten days, after a pontificate of fîfteen years and twenty-eight days. He had already promulgated the celebration of the tenth “anno santo,” or Jubilee ; in fact,he is represented in two medals, coined in anticipation of the event, as striking with the silver hammer the Porta Santa, which, however, he did not open. Having died in a villa on the Quirinal hill, his domestics carried his body to St. Peter’s without any pomp, in expectation of the state funeral, which all classes of citizens were wont to attend. [The golden days of the renaissance in Rome, Rodolfo Amedeo Lanciani, Cambridge, chapter III : Paul III, p. 143, 1906]
On relève deux directions : D Soleil # Mars et D Mars # Vénus (1550).

Voilà pour les directions mondiales. En directions zodiacales, nous avons à vérifier l'année 1533 marquée par une maladie sévère.


En 1533, on remarque l'arc zodiacal C #Lune conj. Saturne.

Addendum 25/06/2019





 ALMUTEN


 Almuten = JU or SA (Lilly).
Note : MO conj with ALGOL (zodiacal) with domitude Campanus = 50.7 (so Algol is conjuct with MA). We see also that MO is nearly besieged.

SPECULUM



RAYS



PARALLELS





 ALCHOCODEN



Hyleg = VE and Alchocoden = SA - SU is peregrine so it can't be hyleg. VE is dominant planet.

PRIMARY DIRECTIONS



 

 (m) #SA conj MO







 (m) #MO conj SA (echo direction)


















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